S’adapter au climat

Le Bangladesh est l’un des pays les plus exposés aux effets du dérèglement climatique, après les micro-Etats.

Dans les chars et sur les ceintures côtières, l’érosion, les cyclones et les inondations ravagent le pays avec une accélération croissante. 50 % de ses terres sont submergées toute l’année. Selon la Banque mondiale,  d’ici à 2050, on estime que 13 millions de Bangladeshis pourraient fuir leurs terres.

Pour renforcer la résilience et la préparation des communautés, Friendship a mis en place un programme de formation intitulé « Réduction des risques liés aux catastrophes », le CIDRR, permettant d’identifier, d’analyser et d’évaluer les menaces pour s’en prémunir.

En parallèle, des solutions d’adaptation d’envergure, comme la réalisation de socles surélevés pour protéger les villages témoignent de la capacité à innover. Dans ce pays, champion de l’adaptation au changement, il est même possible de refaçonner un char pour réduire l’érosion fluviale.

L’étonnante histoire du char Goynar Potol

Comment lutter contre les attaques d’un fleuve qui grossit au printemps et menace les communautés qui se sont installées sur les îles avec leur bétail et leurs cultures ? L’architecte Kashef Chowdhury a trouvé la solution sur le char Goynar Potol : lui donner une forme ovoïde. Une innovation de taille, qui a fait de ce char un exemple d’adaptation. Le char Goynar Potol abrite aujourd’hui une importante communauté qui s’est développée grâce à l’agriculture, l’élevage et la pêche.

 

L’abri anticyclonique de Friendship

Dans le sud du Bangladesh, un abri anticyclonique de pointe, le Friendship Cyclone Center a été inauguré en 2018. Il s’agit d’une œuvre monumentale, réalisée par l’architecte bangladeshi Kashef Chowdhury. Le bâtiment à l’allure de colosse est un lieu de refuge pouvant accueillir habitants et animaux. Autre particularité, il abrite une clinique.

 Le projet de reforestation par la mangrove 

Dans le sud du Bangladesh, un projet de reforestation par la mangrove est en cours. Ces arbres ont de nombreux avantages : ils poussent vite et captent plus de CO2 que toute autre forêt. Ils permettent de protéger les terres et de ralentir la montée des eaux. Ils agissent sur la biodiversité locale et permettent aux pécheurs de développer leurs activités.